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mywalkening
16 août 2004

THE SMIRNOFF IDENTITY... Il en est des soirées du

THE SMIRNOFF IDENTITY...




Il en est des soirées du jeudi soir comme des filles à la cafet. Il m'arrive encore de regretter qu'elles ne soient pas anglaises, ce que j'en préfère est souvent dérrière un comptoir et, comme partout ailleurs, le bon fréquente le moins bon. Le pire bien sûr, c'est la dernière soirée au Barberousse ou certaines soirées loose chez JB qui parfois, auraient pu servir de définition au mot "inaction" pour le Larousse. L'excellent c'est quand Benjamin réinvente le ventriglisse, se casse la gueule sur des barrières pour impressioner Julie, que je passe une demie-heure à chanter des chansons scoutes devant un interphone pour traquer Pierre ou que JH s'essaie à ses propres périls aux joies du coup de pied retourné. Quand à savoir s'il faut endurer le pire pour vivre le meilleur... il y a longtemps que j'ai choisi mon camp.
Juste quand il semble que la routine s'installe, que l'on croit que tout est fini et qu'il n'y a rien de nouveau à faire, Montpellier se charge de nous détromper. Les aventures et les plaisirs s'inventent d'eux mêmes aux cours de nos périgrinations et il m'arrive de prendre tellement de plaisir à suivre mes amis (ceux du jeudi et les autres) dans certaines odysées alcoolisées que je pense parfois être la cible d'une conspiration dont le seul but serait de me donner l'envie de rester célibataire encore et toujours.


La soirée d'hier, sans atteindre des sommets, se sera révélée fort agréable. Le Chardonnay pris au comptoir de l'arc marquera le début de quatres heures nomades et peinardes à travers le centre ville. Pas encore un "pub-crawl" mais presque. Chacun trouve son plaisir où il le peut et où son coeur le porte. Ben fait de la gérontophilie, Julien mate les serveuses et chambre les pauvres filles qui ont abusé du Mc Do, Pierre rêve d'une télé réalité au cours de laquelle un ingénieur romantique serait aux prises avec pleins de secrétaires tentatrices se passant sur le corps les glaçons de la machine à eau (Inutile de dire qu'avec un tel concept, "La boîte de la tentation" est d'ores et déjà promis à un succés international - Sûrement plus grand que "L'hospice de la tentation" que Ben va nous sortir la semaine prochaine) et Jean-Michel s'essaie au vol à la tire.
Mais pas n'importe quel vol monsieur! Rien de moins qu'une bouteille promotionelle gonflable de smirnoff ice haute de 1m60 dérobée au vu et au su de tous! J'aimerais vous dire que la poursuite fût terrible et que des hordes de barmen enragés se sont lancés à mes trousses. La vérité c'est que Jean-Michel s'est fait ses films tout seul pendant qu'il courait comme un dératé dans les petites rues du centre ville.


Extrait de mes pensées:


"Que ferait Jason Bourne? Tourne à gauche! A droite maintenant! Brouille les pistes! Cache ton visage! A trois, jette toi dérrière cette poubelle et n'en sort pas avant que le soleil soit levé et que l'ombre du clocher n'ait atteint la poignée de porte de l'épicerie en face...etc".


Passons. Mais je suis bien content de l'avoir malgré tout. Même si je me suis complétement détruit la jambe et que je ne pourrais sans doute pas faire de foot la semaine prochaine, le jeu en valait la chandelle (l'amputation?)...



A tous les défenseurs du politiquement correct qui auraient pu être offusqués de mon chambrage à propos de la "bac STT" de Barnoux, je tiens à préciser qu'il ne s'agit en aucun cas d'un avis personnel mais plutôt d'un jeu sur un préjugé. Cette explication sera aussi valable lorsque je dirai que les corses sont des fainéants, les Italiens des gros cons ou les blondes des crétines silliconnées. J'ai pas eu de remarques mais je fais gaffe maintenant. Je me souviens de quand, pour rigoler, David me traitait de "sale batard" parce que ma mère avait couché avec un blanc et que je lui répondais par des "sales nègre" parce que... ben la raison est évidente. Vu les origines ethniques de ma môman et le fait que ça ne soit qu'un délire avec Dave, j'ai parfois mal pris les remarques agressives des gens qui, assistant à la scène sans être pévenus, me traitaient de "facho" ou de " sale raciste". J'ai évidemment arrété depuis (quoique avec JB...) et, après réflexion, j'en suis arrivé à la conclusion que même dans ces circonstances, ces personnes avaient tout sauf tort. On est un peu con à 17 ans...

Mywalkening2004 by rorschach
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