PROLOGUE AUX PYJAMAS

PROLOGUE AUX PYJAMAS

-Au revoir Michael. Et n'oublie pas, c'est ta dernière chance. Je ne tolérerai pas un énième échec.
-Au revoir.
-Entre George, entre...
-Bonjour.
-Comment vas-tu?
-Bien mais un peu anxieux d'entendre votre avis.
-Humm... comment dire? Il t'en as fallu trois mais on dirait que t'as réussi.
-C'est vrai?
-Tu vois c'était pas dur.
-Ah si c'était dur. Il fallait que les nouveaux soient cohérents avec les premiers...
-Mais tu nous as mal compris, Georges. On ne te l'a jamais reproché ça... Les deux premiers restent fidèles à l'ensemble et, sur le papier, ils sont très bien. On s'en fiche aussi que tu exploites la licence à fond. T'as inventé le sabre-laser, tout le monde serait prêt à te filer mille francs juste pour ça. Même la synthèse, tu la referras dans dix ans et ça sera oublié. Ce qu'on a pas laissé passer, c'est les boulettes de réalisation. Pourquoi Samuel L. Jackson se tient il le menton en faisant semblant de réfléchir? Pourquoi la bataille avec Jar Jar Binks?
-Mais c'était pour les enfants!
-Pourquoi ces fausses scènes de romance et, surtout Georges, pourquoi Hayden Cristensen sans coach artistique?
-Le public féminin...
-Les enfants, les femmes, écoute toi! Tu sais ce que tu as fait mon petit Georges? des concessions pour plaire au plus grand nombre. Souviens toi de quand tu étais seul contre tous à l'époque et que t'en avais rien à faire...
-oui mais...
-Passons. Ce qui est dommage, c'est que tu veuilles arreter maintenant que tu es sur la bonne voie.
-Qui sait? Dans quelques années.
-Non George. Tu auras encore rouillé.
-....
-Bon si je t'ai interrompu dans ton festival, c'est pour une raison précise. Ce que je voulais te dire, c'est que même si tu ne m'as pas pris comme scénariste, aujourd'hui, en cet instant, je te pardonne tout. Et je crois que je ne suis pas le seul...
-Merci
-En sortant, est-ce que tu pourais faire entrer Tony Scott? On a de sacrés trucs à régler.
-Bien sûr. Au revoir Monsieur
-Au revoir mon petit George.

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